Rencontre avec Alexandre : Quand la rigueur militaire se met au service du Beach-Volley
Pour ce 3éme portrait du mois, après ( Axel et Virginie coach en salle ), nous t’emmenons cette fois à la rencontre d’une nouvelle figure du côté du sable avec Alexandre Larquey.
À la fois joueur compétiteur et coach passionné, Alexandre incarne un mélange détonnant : la discipline issue de son parcours militaire et la décontraction propre à la culture Beach.
Arrivé dans le coaching presque par hasard, il est devenu un élément clé de la progression de nos adhérents depuis le lancement de la section Beach de la PESD.
Pour cette nouvelle saison, il prend en charge également le coaching de la nouvelle équipe féminine de niveau intermédiaire/confirmé, chaque jeudi soir à 20H.
Dans cet entretien, il nous dévoile sa vision de l'entraînement, ses ambitions pour la section PESD Beach, et nous partage quelques anecdotes croustillantes (y compris ce fameux surnom qui le suit sur les terrains). Prêt à plonger dans le grand bain... ou plutôt dans le grand sable ? C’est parti.
Pour mieux te connaître
Si tu devais te présenter en une minute chrono, tu dirais quoi ?
Je m’appelle Alexandre, le volley fait partie de ma vie depuis tout petit. Aujourd’hui, je suis fier d'être membre de l’équipe de France militaire de Beach-Volley.
Pourquoi le coaching ? C'est une histoire d'opportunité et de passion. J'ai répondu à l'appel de Sandra, la présidente de la PESD, qui cherchait quelqu'un pour encadrer. Comme je suis déjà formateur dans mon métier principal et que j’ai toujours aimé transmettre aux autres, c’était l’occasion idéale. Pouvoir le faire dans le cadre du volley, c’est vraiment joindre l’utile à l’agréable.
Quels sont les trois mots qui définissent le mieux ton style de coaching ?
Sans hésiter : Respect, Progression et Dynamisme. Ce sont les trois piliers sur lesquels je construis chacune de mes séances.
Un souvenir ou une anecdote "Beach" dont tu es particulièrement fier ?
C'est une fierté sportive récente : avoir décroché deux podiums en trois ans lors des championnats de France militaires depuis 2023. C’est la concrétisation de beaucoup d'efforts et de rigueur à l'entraînement.
Sur les équipes que tu coaches
Parle-nous de tes groupes cette saison. Qui entraînes-tu et quels sont les objectifs ?
J'ai la chance d'encadrer deux groupes bien distincts :
- Le groupe mixte "Intermédiaire" (Mercredi 20h-22h) : C’est ma deuxième année avec eux. L’ambiance est très familiale, mais on ne lâche rien ! L’objectif est de continuer leur progression technique pour voir les premières paires atteindre des podiums en tournoi.


- Le groupe féminin "Intermédiaire / Confirmé" (Jeudi 20h-22h) : C’est un nouveau défi pour moi cette année.
Ici, on vise clairement la performance : aller chercher des podiums tout en créant une cohésion de groupe solide.
Quelle est ta priorité absolue quand tu construis une session d'entraînement ?
Ma boussole, c’est la satisfaction du joueur. Je veux qu’à la fin de chaque séance, les participants soient contents de ce qu’ils ont accompli et, surtout, qu’ils puissent mesurer concrètement leur progression. Si tu repars avec le sentiment d'avoir appris quelque chose, j'ai gagné.
As-tu un exemple concret d’un joueur ou d’une paire qui a franchi un cap grâce à toi ?
Je pense immédiatement à Yannick. C'est un bel exemple d'évolution. Il a progressé au fil des séances, à tel point qu'aujourd'hui, je joue même avec lui sur certains tournois. Passer de coach à coéquipier, c’est une belle récompense.

Ce que tu apprécies au beach-volley
Qu’est-ce qui te plaît le plus sur le sable par rapport à la salle ?
Le beach a cet avantage incroyable d'être moins traumatisant : c’est un sport beaucoup moins « choquant » pour le corps et les articulations que le volley en salle. Mais attention, c'est aussi plus technique ! On est en mouvement constant, le sable demande une adaptation permanente. C'est ce défi physique et tactique que j'adore.
Selon toi, quelle est LA compétence essentielle au Beach ?
Au-delà de la technique pure, c'est l'entente dans la paire. Tu peux avoir les deux meilleurs joueurs du monde, s'il n'y a pas de connexion, ça ne marchera pas. La communication et la complicité sont vitales.
Quel moment de match te fait le plus vibrer ?
Une belle « Remontada » ! Ce moment où tout semble perdu, mais où l'équipe trouve les ressources mentales pour inverser la vapeur et gagner le set. C'est là qu'on voit le caractère des joueurs.
Un conseil pour un joueur de salle qui hésite à passer au Beach ?
Mon conseil est simple : « Tente, et tu feras plus le chemin inverse... ». Le beach-volley, c'est addictif. Une fois qu'on y a goûté, difficile de revenir en arrière.
Coulisses et esprit du club
Si tu devais décrire l’esprit de la section Beach PESD en une seule phrase ?
C'est un esprit résolument familial. On est là pour la performance, mais jamais au détriment de la convivialité.
Une initiative du club dont tu es particulièrement proche ?
Je soutiens à 100% la création du créneau féminin « Intermédiaire / Compétition ». C'était important d'offrir un espace dédié aux joueuses qui veulent performer et monter en niveau.
Quel est le principal défi du club aujourd’hui ?
Notre défi majeur est la visibilité. Il faut qu'on se fasse représenter et voir sur les différents tournois. Nous avons des talents, maintenant il faut que les couleurs du club brillent à l'extérieur !
Comment vois-tu l’avenir du beach-volley dans notre région ?
L'avenir est radieux ! On voit de nombreux terrains se créer, la dynamique est là. Mon rêve ? Espérer la création d’un Pôle Espoir « Beach » dans la région, à l'image de ce qui existe pour la salle à Jean Perrin. Ce serait un levier incroyable pour la formation des jeunes.
Questions légères et personnelles
Ton joueur ou ta paire de beach préféré(e) ?
Je vais rester fidèle : mon binôme en compétition militaire, Baptiste BRU. Il vient du Sud-Ouest, et on a une connexion spéciale sur le terrain.

Ton geste technique préféré (à regarder ou à enseigner) ?
L’attaque de dos, celle qui a été ultra-médiatisée par Earvin Ngapeth. C’est spectaculaire, technique et ça surprend toujours l'adversaire.

Quel surnom tes joueurs t’ont donné... et est-ce que tu l’assumes ?
(Rires) Parfois, certains joueurs m’appellent « Papy » pour me piquer un peu. Je ne suis pas vraiment fan du surnom, mais je dois avouer que ça me fait bien rire. C'est de bonne guerre !
Un rituel d’avant-match ?
Je ne plaisante pas avec la préparation physique. Mon rituel, c'est l'échauffement des épaules avec élastique, suivi d'un étirement des jambes. Ensuite, échauffement balle en main avec mon partenaire. L'objectif : être chaud bouillant d’entrée de jeu !
En quoi ton expérience militaire influence-t-elle ton coaching ?
L'armée m'a appris la rigueur. Cela influence mon coaching dans l’organisation millimétrée des séances, mais surtout dans ma posture. Je peux être assez strict : je sais faire comprendre quand il faut être sérieux, concentré et appliqué.
Mais je sais aussi quand on peut « déconner ». C'est un équilibre. Les joueurs connaissent mes exigences : on travaille dur, mais dans la bonne humeur.
Rapid Fire Express 🔥
- La plage de tes rêves pour faire un beach ?
- Huahiné, en Polynésie Française. Le paradis.

- Ta boisson d’après-match ?
- Diabolo-Grenadine en été, et un bon café chaud en hiver !
- Un défi TikTok que tu ferais avec l’équipe ?
- Oula... Il faudra voir avec les joueurs, là je n’en ai aucune idée !
- Le pire look beach que tu aies vu en compétition ?
- Pas de nom à la radio... (Rires).
Le mot de la fin
Alexandre nous prouve que l'exigence et la bienveillance ne sont pas incompatibles. Sa vision structurée du coaching permet à nos adhérents de progresser rapidement, le tout dans cette ambiance familiale chère à la PESD.
Envie de tester la méthode « Papy » (mais chut, ne lui dites pas qu'on l'a appelé comme ça) ?
Rejoins-nous sur les terrains le mercredi ou le jeudi soir. Que ce soit pour la compétition ou le loisir, il y a forcément une place pour toi sur le sable !




